mardi 15 novembre 2011

Business Monday / Steve Jobs

Dans le Business Monday de ce mardi (si si tout est logique :-) ) un article très intéressant trouvé sur agoravox.fr sur les persectives de réussite pour quelqu'un qui ne part de rien entre la France et les Etats-Unis avec le modèle de Steve Jobs.

Un titre choc: "Si Steve Jobs était français, il serait inconnu"




 Quelques morceaux choisis:

"les exemples d'une telle expansion industrielle semblent bien rares en France, et les entrepreneurs de génie récents ayant réussi à bâtir une fortune sur une idée sont quasiment anecdotiques. Alors sommes-nous moins entreprenants, moins créatifs, moins travailleurs, ou bien cette carence est-elle due à d'autres raisons ? D'où l'intérêt de se poser la question : si Steve Jobs était français aujourd'hui, serait-il possible pour lui de construire un empire tel qu'Apple dans les mêmes conditions que dans les années 70 ?"

"Cela serait-il possible en France aujourd'hui ? Un inventeur comme Steve Jobs pourrait-il partir de rien pour construire une multinationale ? Pas sûr, et pour cela mettons en situation un inventeur de génie français armé de son courage et de ses bonnes idées, et appelons « Stéphane Boulots » notre Steve Jobs français.

En 1976 Stéphane Boulots n'aurait pas eu d'autre choix que de créer une SARL avec ses associés, c'est-à-dire de se lancer dans la rédaction des statuts, dans les stages de gestion, immatriculation au registre du commerce, immobilisation des fonds sur un compte bloqué, etc... etc... Une belle galère administrative mais aujourd'hui c'est beaucoup plus simple car notre Steve Jobs français a la possibilité de devenir autoentrepreneur par internet sans avoir d'apport personnel, car rappelons-le : il ne part de rien.
 
Donc faute de mieux, Stéphane Boulots est maintenant autoentrepreneur (notez l'ironie : le « créateur » d'internet vient de créer son entreprise via internet). S'il avait créé son autoentreprise avant 2011, il aurait alors payé des impôts avant même d'avoir vendu un seul ordinateur, comme cela a été demandé à de nombreux autoentrepreneurs ayant reçu leurs impôts de 2010. Ses comptes seraient donc dans le rouge dès le départ, et comme on va le voir maintenant il ne peut pour le moment rien vendre du tout sur le marché français ou européen."

Et le reste de l'article sur le site:


Bonne lecture

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